actes de colloque
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Il a bien fallu qu’un jour, un écrivain, souhaite bénéficier d’une (juste) rémunération pour son travail. Et le droit créa l’auteur. Le droit, contraint de déterminer ce qui est visé par le droit d’auteur, détermine ce qu’est un auteur. Cette détermination est nécessairement d’ordre général. Il n’est donc pas étonnant que le concept d’auteur soit en extension continue au point qu’il soit en passe de perdre tout caractère discret. La question posée au droit par la photographie permet de saisir un autre mouvement d’extension : en plus du concepteur, du propriétaire de l’objet physique, il y a le droit afférent…
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Si la profusion de récits éphémères, fragmentaires, recomposables et formatés conduit maintenant à une préoccupante uniformisation des cultures, le désir de contre-narrations élaborées notamment par les artistes pourrait tout aussi bien se révéler capable de donner corps à une mondialité fondée sur une nouvelle forme d’humanisme.
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Il y a une urgence durable à réfléchir sur ce qui épuise nos sociétés, nos civilisations, nos cultures, nos économies, nos pensées et nos regards : l’usure.L’usure a trait à l’épuisement, à l’érosion, à la perte ; mais l’usure est aussi ce (délit) qui résulte d’un excès de profit.
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La fiction juridique permet une critique radicale de la hiérarchie commune en permettant « dans les faits » qu’une fiction devienne réalité. La stabilité du partage ainsi révoquée, il s’agit maintenant, par différents dispositifs plastiques, d’expérimenter la fiction avec les faits et les faits avec la fiction, comme il s’agit d’expérimenter l’art avec le monde.