Je suis heureux de participer au programme SHARE de l’ArBA-EsA, espace-territoire-corps. Mercredi 27 janvier à 11h, j’aurai l’occasion de partager les recherches et enjeux du travail « atmosphère sanatoriale » qui a été présenté sous forme d’exposition à Tartu, cet automne. L’intervention « atmosphère protectrice » portera sur l’invention des sanatoriums, en tant que réponse à un problème de santé devenu problème politique, tant en Europe occidentale que dans des pays s’étant retrouvé sous occupation soviétique.
DU 26 JANV. 10:00 UTC+01 AU 29 JANV. 11:30 UTC+01
Évènement en ligne
Semaine SHARE 2021 | Espace – Territoire – Corps
ESPACE-TERRITOIRE-CORPS
Espace-Territoire-Corps poursuit le travail de réflexion Terre
Habitable / École Habitable des 3 éditions précédentes de la
semaine SHARE. Par ce prisme nous poursuivrons nos échanges
dans ce présent temporel que nous sommes en train de vivre :
temps de restriction des espaces de vie collective et des réductions
des pratiques de partage. Au moment où la question de l’immunité
et de la communauté nous impose la distance et l’isolement, E-T-C
enquête sur les potentialités d’une pratique artistique de la différence
et de la coexistence des hétérogènes.
Dans cette perspective :
L’Espace, comme instrument critique s’apparentera moins à
l’idée extensive de paysage, mais plutôt à un champ énergétique
traversé par des différences de potentiels et d’intensité, par le
mélange et l’inséparabilité de l’actuel et du virtuel. La Territorialité,
qu’elle soit animale, sociale ou virtuelle, sera envisagée comme
une manière spécifique d’occuper, de créer et d’habiter l’espace.
La semaine Share proposera une réflexion sur la manière dont les
stratégies d’appropriation et de dépossession des milieux de vie
mobilisent toutes sortes de dispositifs.
Puis in fine, en citant J-L. Nancy : Le Corps, … les corps sont
l’espace ouvert, ils sont des lieux d’existence, et il n’y a pas
d’existence sans lieu. Sous ses modes et sous mille autres, le corps
donne lieu à l’existence. Le Monde des Corps articule la densité
de l’espacement et l’intensité du lieu.
Les corps toujours sur le départ, dans l’imminence d’un mouvement,
d’une chute, d’un écart, d’une dislocation qui forgent son intimité
même, sa distinction, ou sa singularité. (J-L. Nancy. Corpus)
Cette triade Espace-Territoire-Corps ouvre la question d’une genèse
simultanée et réciproque de l’art et de l’habiter.