Un groupe d’étudiants en art (en fait des étudiantes) est filmé, séance après séance, depuis le moment qui suit la proposition d’un travail de bande dessinée, jusqu’au résultat final. Chacune à leur tour elles racontent leurs histoires. Elles se racontent et expérimentent qu’elles construisent un récit, le leur, et que ce récit les construit.
L’enseignement de l’art est singulier. Sa simple existence tend à mettre en cause certaines représentations solidement ancrées. L’art s’enseigne-t-il ? On voudrait nous faire croire, pour sauver la figure de l’artiste comme génie inspiré des dieux, que seules les techniques s’enseignent, confiant ainsi l’art à l’ineffable et à l’inné. Pourtant, quelque chose s’enseigne dans une école d’art. Quelque chose s’y transmet. S’agit-il d’une question de spécialiste ? Elle déborde sur une interrogation plus générale : comment crée-t-on ? Peut-on montrer, saisir, quelque chose du travail de la création à l’oeuvre ?
Le moment de l’enseignement de l’art a ceci de particulier que la création qui y émerge est tissée de l’échange verbal entre l’artiste-enseignant et l’artiste-étudiant. Cette relation particulière permet que l’invention artistique et la transmission, certes fragiles et ténues, soient néanmoins perceptibles. C’est en tout cas le parti de ce film et son ambition : montrer à la fois ce qui se transmet et ce qui s’invente. Montrer la création au travail.
Marcher comme sur des oeufs
Documentaire, 52 minutes
Un groupe d’étudiants en art (en fait des étudiantes) est filmé, séance après séance, depuis le moment qui suit la proposition d’un travail de bande dessinée, jusqu’au résultat final. Chacune à leur tour elles racontent leurs histoires. Elles se racontent et expérimentent qu’elles construisent un récit, le leur, et que ce récit les construit.
Extrait de la note d’intention
L’enseignement de l’art est singulier. Sa simple existence tend à mettre en cause certaines représentations solidement ancrées. L’art s’enseigne-t-il ? On voudrait nous faire croire, pour sauver la figure de l’artiste comme génie inspiré des dieux, que seules les techniques s’enseignent, confiant ainsi l’art à l’ineffable et à l’inné. Pourtant, quelque chose s’enseigne dans une école d’art. Quelque chose s’y transmet. S’agit-il d’une question de spécialiste ? Elle déborde sur une interrogation plus générale : comment crée-t-on ? Peut-on montrer, saisir, quelque chose du travail de la création à l’oeuvre ?
Le moment de l’enseignement de l’art a ceci de particulier que la création qui y émerge est tissée de l’échange verbal entre l’artiste-enseignant et l’artiste-étudiant. Cette relation particulière permet que l’invention artistique et la transmission, certes fragiles et ténues, soient néanmoins perceptibles. C’est en tout cas le parti de ce film et son ambition : montrer à la fois ce qui se transmet et ce qui s’invente. Montrer la création au travail.
Avec la participation de
Alice Deprez, Lucile Gautier, Yolène Lecharlier, Chloé Perarnau, Astrid Przewoznik, Morgane Somville.
Et de Behnaz Bahrami, Sandrine Causse, Xan Harotin, Ki-Hyun Han, Sandra Lacroix.
Réalisateur
Bruno Goosse
Assistants réalisateur
Raphaël Balboni
Mathias Desmarres
Image & son
Raphaël Balboni
Mathias Desmarres
Pierre de Bellefroid
Jorge Piquer Rodriguez
Benjamin Minot
Montage & habillage
Bruno Goosse
Pierre de Bellefroid
Florian Ecrepont
Mixage & musique
Christian Coppin
Remerciements
Marc Partouche,
Alain Sieuw,
Maria Palacios Cruz
l’Atelier Graphoui