En revenir

Mercredi 5 février 2025

Colloque conçu comme laboratoire de formes et espace d’échanges mouvants et plastiques s’appuyant sur deux axes : revenir à l’enquête, et revenir de l’enquête. Organisé par Anna Buno, Henri Duhamel, Philippe Fauvel, Angelina Toursel.


Journée de conférences, de performances et projections de films.
Campus les Tertiales, rue des Cent-Têtes, Valenciennes, France.

Introduction

Anna Buno

​L’enquête, un terrain glissant

>L’enquête comme « langue des faits »

Lou Syrah | Journaliste et autrice  

>En revenir – du terrain à la scène : ce que l’enquête fait à l’interprète et inversement

Marion Boudier | Dramaturge, maîtresse de conférences en études théâtrales, Centre de Recherche en Arts et Esthétique, Université de Picardie Jules-Verne, Amiens

>Envisager l’enquête artistique comme un état de porosité ; le glissement d’un état temporaire à l’instauration d’une pratique ?

Sasha Jouot  | Artiste et doctorant·e en arts plastiques, laboratoire Babel, Université de Toulon

>Character 

Paul Heintz | Artiste et cinéaste 

​Projection du moyen-métrage Character, 2021 (40 min) 

​Reconstituer, fictionner, performer : l’enquête en récit

>Untitled 

Marcelline Delbecq | Artiste écrivaine, traductrice et docteure du programme SACRe à l’Ecole Normale Supérieure

>Grand(s) air(s) 

Bruno Goosse | Artiste chercheur et enseignant à l’Académie Royal des Beaux-Arts de Bruxelles

​Grand(s) air(s) est le titre d’un livre prêt à être imprimé qui s’est construit à partir du désir de revenir sur deux enquêtes ayant chacune conduit à une exposition et de les relier. La première concerne un bâtiment construit par l’architecte Antoine Courtens dans les Laurentides, au Canada, à la demande d’un riche homme d’affaire, Louis Empain. Elle a donné lieu à une exposition au centre d’art et d’essai Occurrence à Montréal en 2020 : échoué n’est pas coulé. La seconde enquête concerne un bâtiment construit par l’architecte suisse Michel Polack en Ardenne, à la demande d’un riche philanthrope, Louis Empain. Cette seconde enquête a donné lieu à une exposition à Bruxelles, à l’été 78 en 2021: vous êtes vous lavé les mains? L’articulation de ces deux projets a nécessité quelques enquêtes complémentaires mettant à jour l’héritage reçu par Empain et une manière de s’en libérer, ce qui nous a conduit à envisager les bâtiments (en tant que patrimoine) sous le prisme de leur destin : c’est-à-dire de donner à voir l’écart entre les intentions de son (ou ses) créateur(s) et leur capacité à résister, voire à s’émanciper.

Dès lors s’est posé la question de la capacité d’émancipation des enquêtes elles-mêmes. Comment peuvent-elles échapper aux intentions (même non explicites) de celui qui les a mises en œuvre ? C’est afin d’interroger leur capacité de résistance qu’il a été proposé de faire un retour à l’exposition dans une perspective de dessaisissement  : tout ce qui est dans le livre est disponible pour l’exposition mais le choix n’appartient plus à celui qui les a sélectionné pour le livre et souhaite s’effacer derrière l’enquête elle-même.

>Tirer les fils de Ghardaïa 

Éric Valette | Artiste et Professeur des universités, Centre de Recherche en Arts et Esthétique, Université de Picardie Jules-Verne, Amiens

conférence-performance

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