Actualités
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Entretien publié dans Marges, n°39, 2024, Recherche-création, presses universitaires de Vincennes.
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Créer penser est une exposition conçue en résonance avec le colloque « Figures de Michel Guérin » présentée au centre international de Cerisy en juillet 2024. L’installation « affinités lichéniques » est la première manifestation publique du projet de recherche « affinités atmosphériques : apprendre à sentir avec les lichens »
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Publication de l’entretien mené par Magali Nachtergael. Il est question plus particulièrement de deux projets, Classement diagonal et Echoué n’est pas coulé, qui abordent les relations entre architecture, paysages, histoire et projets politiques. Du champ de bataille de Waterloo aux Laurentides, du mini-golf aux œuvres hygiénistes du baron Empain, la discussion évoque les espaces marginaux de la grande histoire et invite à repenser le «classement » des monuments historiques. Merci à la précision et l’intelligence des interventions de Magali Nachtergael.
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2024. Parution. Faire voir des images en transit implique de les avoir mises en mouvement. C’est ce que ce texte propose en forçant la rencontre de quatre récits : la recherche de livres anciens sur internet plutôt que leur découverte hasardeuse en librairie, une sélection idéale de livres illustrés qui conviennent aux jeunes en fonction de leur âge et de leur sexe proposée par le philanthrope Empain, la conversion de lieux et de territoires en curiosités à visiter par les frères Michelin et la transformation du monde en un spectacle exotique par le Panorama du Tour du Monde de Louis-Jules…
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2024. Publication. Waterloo est le nom d’une petite ville en périphérie de Bruxelles. Ce nom est connu dans le monde comme celui d’une bataille. Il est tellement connu qu’il est devenu un nom commun. C’est aussi le nom d’un champ. Mais ce champ n’est pas situé à Waterloo. C’est la contingence de la localisation du quartier général du vainqueur de la bataille qui a donné son nom au champ. Cette variabilité du toponyme proche d’une délocalisation a-t-elle favorisé l’utilisation du nom propre comme nom commun ? Derrière cette question anodine se profile une géographie fluide dont le texte envisage de…
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Article de Fabien Ribery publié sur son excellent blog L’intervalle au sujet de Classement diagonal / diagonal listing (2018). « A sa façon finement subversive, l’artiste nous offre un voyage dans les archives, et la parole […] » écrit-il. Et précédemment : « Classement diagonal est un livre construit comme un écheveau de signes, une pelouse synthétique de significations, signifiances, chaque mot et image étant susceptible d’être le sujet d’une dérivation sémantique. » Au fond, que chaque image et chaque mot soit susceptible d’être le sujet d’une dérivation sémantique, cette instabilité à l’œuvre, n’est-ce pas cela qui est subversif ?
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Exposition, ISELP. 28-04 / 01-07-2023. Léa Belooussovitch – Olivia Boudreau – Maren Dubnick – Jean-Maxime Dufresne & Virginie Laganière – Bruno Goosse – Harold Lechien – Katherine Longly – Charlotte Lybeer – Léa Mayer & Maëlle Maisonneuve – Set & Chloé Curatrice : Mélanie Rainville. Entre la ténacité de nos idéaux et la violence des conventions sociales, nous répondons parfois à des injonctions contradictoires qui nous entraînent au cœur d’émotions et de comportements complexes. Comment appréhender les impasses sociales, économiques, professionnelles, climatiques ou médicales subies ? Comment se positionner dans ces contextes ? Quelles stratégies mettre en place pour absorber les pressions ressenties ?
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Exposition. Espace intermédiaire, 15.03-16.04.2023. To “rearrange the deck chairs” is a popular saying meaning that things have changed only apparently. L’exposition « Rearranging the deck chairs » présente des propositions issues de recherches entreprises depuis quelques années concernant l’invention des sanatoriums publics dans le cadre de la lutte contre la tuberculose au début du XXe siècle. Prenant au sérieux le rôle de l’environnement sur la santé, le sanatorium est un bâtiment construit dans le but de favoriser la cure du malade : air, soleil, repos forcé et nourriture abondante. La galerie de cure, dont est doté ce bâtiment, permettait au…
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Résister à toute définition préalable de la recherche artistique pour faire de la recherche. Récit d’une création.
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En revisitant un guide de lecture rédigé et édité par un philanthrope belge à la fin des années 50, l’intervention se propose de suivre différents types de circulations des images contenues dans les livres indexés : la circulation des corps dont l’image est la trace, celle des images dont les livres sont le vecteur, et enfin une nouvelle circulation de livres quasi oubliés. Il s’agira de tenir compte de l’intense circulation d’anciens livres sans valeur, rendue possible par la mise en réseau de bouquinerie et la diffusion immédiate et quasi-mondiale de ces supports d’images via Internet.
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Très heureux d’avoir l’occasion d’intervenir dans ce stimulant colloque relatif à l’événement de réception organisé par Sara BÉDARD-GOULET (Université de Tartu), Damien BEYROUTHY (Aix-Marseille Université) et Frédéric VINOT (Université Côte d’Azur). Mon intervention « l’atmosphère du sanatorium » est programmée ce samedi 21 novembre à 9h, heure de Bruxelles (10 h heure locale). On peut suivre l’ensemble du colloque sur BigBlueButton https://button.ut.ee/b/lii-rle-2lb-kzp
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Parution 2020. Occurrence #7 – French Theory Le numéro #7 d’Occurrence sur la French Theory rend compte par l’image, par quelques textes issus de conférences et par des récits d’expériences, de la réflexion menée à l’Esadse, pendant quatre années d’atelier-séminaires en étroite collaboration avec l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles – École supérieure des arts (ARBA-ESA), l’École […]
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Atmosphère sanatoriale est une exposition présentée à la galerie Kogo de Tartu, sous commissariat de Sara Bédard-Goulet et Liina Raus. Elle résulte d’une invitation de Sara Bédard-Goulet et s’inscrit dans le cadre des recherches qu’elle mène à l’université de Tartu qui explorent le potentiel des arts à bouleverser la vie. Atmosphère sanatoriale interroge l’invention du […]
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Le projet de recherche Atmosphère sanatoriale est exposé à la Galerie KOGO à Tartu du 24-10 au 5-12-2020, sous commissariat de Sara Bédard-Goulet et Liina Raus. Au moyen de documents, d’archives, de photographies, de vidéo, d’objets, l’exposition Atmosphère sanatoriale propose de mettre en œuvre une série de déplacements : le sanatorium, son image tramée, et sa […]
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A Paris, La Santé est le nom d’un établissement pénitentiaire situé dans le 14e. On y trouve un quartier réservé aux personnalités vulnérables (QPV) aussi appelé quartier VIP. A Parnü, Tervis (la santé) est le nom de l’ancien sanatorium des ouvriers agricoles d’Estonie, construit den1966 à 1971 par Kaljo Vanaselja et Enn Väärtnoü. The Soviet […]
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Article factuel de Caroline Montpetit dans « Le Devoir » à l’occasion de l’exposition « échoué n’est pas coulé » au centre d’art et d’essais contemporains Occurrence de Montréal. Un manoir des Laurentides devenu centre culturel fait l’objet d’une exposition
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This Publication documents the exhibition project Artistsʼ Books for Everything, in the Centre for Artistsʼ Publications, Weserburg Museum of Modern Art., 2.06. – 6.08.2017. The book « around exit » is part of this catalog.
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« Échoué n’est pas coulé » est une exposition d’arts plastiques qui rend hommage à l’histoire d’un bâtiment moderne, en béton, qui gît, tel un paquebot échoué, au bord du lac de Sainte-Marguerite-du-Lac-Masson. L’artiste belge Bruno Goosse, a suivi les traces de ses concitoyens, l’homme d’affaires Louis Empain et l’architecte Antoine Courtens, venus dans les Laurentides, dans […]
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Vendredi 29 novembre 2019 Musée royal de Mariemont / Auditoire Boël De 10h à 16h30 Exposer le livre n’est-il pas un geste contre nature ? En tant qu’objet et réservoir de contenus, le livre n’est-il pas instinctivement associé au toucher, à la manipulation, au fait d’être parcouru ? Exposer le livre, c’est délibérément faire des choix. C’est valider […]
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Waterloo est le nom d’une petite ville en périphérie de Bruxelles. Ce nom est connu dans le monde comme celui d’une bataille. Il est tellement connu qu’il est devenu un nom commun. C’est aussi le nom d’un champ. Mais ce champ n’est pas situé à Waterloo. C’est la contingence de la localisation du quartier général du vainqueur de la bataille qui a donné son nom au champ. Cette variabilité du toponyme proche d’une délocalisation a-t-elle favorisé l’utilisation du nom propre comme nom commun ? Derrière cette question anodine se profile une géographie fluide dont la conférence envisage de dresser le…
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Le collectif d’artistes Hic Sunt m’a invité à participer à leur résidence de ce mois de juin à l’Escaut. Nous proposons quatre moments publics sous forme de lectures et projections suivies de discussions.
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Maison CFC Le 27 juin 2019, à 19h, j’aurai le plaisir d’être accueilli à la Maison CFC, (anciennement Librairie Quartiers Latins) par Muriel Verhaegen pour une rencontre autour du livre Classement diagonal qui sera présenté par Sofiane Laghouati, conservateur au Musée royal de Mariemont. Plus d’informations
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Heureux d’avoir l’occasion de mettre en discussion les enjeux du passage du film à l’exposition et de l’exposition au livre, à partir du travail réalisé autour de classement diagonal dans le cadre de ce colloque qui se déroulera à l’université Jean Monnet de Saint-Etienne les 3 et 4 juin.
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Le musée Tervuren venant de ré-ouvrir se présente aujourd’hui comme « un espace de dialogue sur un pied d’égalité entre Européens et Africains » (sic), faisant le méa-culpa de son histoire coloniale. Si les travaux et les réflexions autour de la nouvelle exposition permanente du musée battent leur plein, on a trop peu interrogé l’architecture même du lieu. Comment envisager un questionnement de son architecture, une dé-sacralisation et une historicisation critique de celle-ci et des musées coloniaux en général. Ces architectures peuvent-elles réellement être réhabilitées, réinvesties ou tout geste de réparation en leur sein est-il voué à l’échec?
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Trop vues, déjà vues, pas encore vues, il est des choses que l’on a sous les yeux mais que l’on ne voit pas. À en croire Wittgenstein, c’est la cécité qui menace au premier chef le philosophe, prisonnier de ses systèmes de pensée, qui ne parvient pas à voir les nouveaux sursauts du monde réel. C’est la raison pour laquelle Wittgenstein invente une méthode philosophique, qui s’inspire autant du traité sur la métamorphose des plantes de Goethe que des travaux de psychologie expérimentale. On l’appelle indifféremment la « vue synoptique » ou la « saisie aspectuelle ». Il s’agit précisément…
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L’exposition « french practice » est une reprise de A bout de souffle made in America (Breathless) rapporté à son modèle français.
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BY HOLA · FEBRUARY 17, 2017 Just as our new neighbor on Pennsylvania Avenue gets ready to build a wall at the U.S.-Mexico border, the Mexican Cultural Institute, up on 16th Street, has opened a video art exhibition exploring the very concept of borders. The Institute’s new exhibition titled “Bordes/Borders” contemplates them and their multiple meanings […]
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LE MERCREDI 11 ET LE JEUDI 12 JANVIER 2017 À 19H00 Ce colloque rappellera le processus historique de la relation entre les mots et les images, mise en évidence par René Magritte dans son manifeste Les mots et les images en 1929.Il mettra en lumière les résonances artistiques actuelles de cet écrit fondateur, qui continue à marquer de son empreinte de […]